Disque stockage

C'est la quantite et la future utilisation des donnees qui determinent le choix du support de stockage.

Rotation des stocks

la rotation des stocks doit avoir une frequence elevee, et la gestion des approvisionnements doit etre optimale.

L Evaluation des stocks en comptabilite

En comptabilite, tous les stocks doivent etre evalues, qu il s agisse de marchandises, de matieres premieres, d en cours de production.

La methode de gestion de stock Wilson

Issue de la recherche operationnelle, la formule de Wilson (1934) ou formule du lot economique determine la periode optimale.

LA METHODE ABC

Parmi les nombreux articles en stock, tous n ont pas la meme importance.

Gestion de stock : QOH & ATP

Définitions

  • QOH (Quantity on Hand) est la quantité présente en stock d’un article, y compris les articles déjà vendus qui attendent d’être expédiés.
  • ATP (Available to Promise) est la quantité réellement disponible pour les nouvelles commandes. Terme que l’on peut traduire par « disponible à la réservation »

Quantité en stock (QOH : Quantity on Hand)

La quantité en stock s’entend pour un lieu de stockage. Le QOH correspond à la quantité physiquement présente dans tous les emplacements du lieu de stockage (un article peut appartenir à plusieurs emplacements, les transferts entre ceux-ci sont gérables). Elle peut à la demande (rarement utilisé) être restreinte à un emplacement du lieu de stockage (aire, allée,  section, niveau, position) ou même à un conteneur (étagère, fichier, casier, baril, pièce, etc.)
C'est le chiffre brut, l'addition de toutes les quantités. Seules les lignes de stock qui sont au statut « Disponible » sont prises en compte. Pour les articles sérialisés (IMEI) les statuts pris en compte sont « Disponible », « Réservé » (pour livraison) et « En cours de transfert » (entre lieux de stockage)
Les autres statuts sont

Nom du statut

En anglais

Description

En cours de préparation
Delivered
Interne au système, pour éviter de fournir en cours de préparation
Bloqué
On Hold        
Bloqué durant les opérations internes ou l’inventaire physique
Retourné
Returned
Utilisé mais ne concerne pas la QOH
En cours de commande
On Order
Prévu mais pas utilisé
Activé(?)
Activated
Prévu mais pas utilisé
Désactivé(?)
Deactivated    
Prévu mais pas utilisé
En cours de transfert (réservé)
Being Transfered (Promised)
Prévu mais pas utilisé
Défectueux
Defective  
Prévu mais pas utilisé
Bloqué (non sérialisé)
On Hold (Non-Serialized)   
Prévu mais pas utilisé
Défectueux (non sérialisé)
Defective (Non-Serialized)
Prévu mais pas utilisé

Stock disponible à la réservation (ATP : Available to Promise)

C’est la QOH moins les réservations. Les réservations sont faites dès la validation de la commande.

Considération annexes

En cas de rupture de stock d’un article il est possible de gérer le réapprovisionnement en précisant la quantité mini (qui dépassée déclenche le réapprovisionnement), la quantité de  réapprovisionnement et le délai maximum du réapprovisionnement.
Une contrainte sur la méthode de réapprovisionnement est aussi paramétrable par article, soit
  • Aucun besoin créé (valeur par défaut, aucune contrainte, fonctionne normalement)
  • Automatique pour chaque ordre de Vente
  • Quand la quantité existante (QOH) atteint le stock minimum fixé pour le lieu de stockage
  • Quand la quantité disponible (ATP) atteint le stock minimum fixé pour le lieu de stockage
  • Besoin créé quand la quantité disponible (ATP) atteint le stock minimum fixé pour le lieu de stockage
  • Expédition par un tiers seulement
  • Expédition par un tiers automatique sur faible quantité
Ce paramètre existe aussi dans le Centre de Profit. Si celui de l’article n’est pas défini celui du est Centre de Profit est utilisé.
On peut également définir un ordre de réservation différent de celui par défaut : « premier arrivé premier servi » (FIFO reçu ou « FIFO based on date received »). Les autres ordres sont
  • FIFO basé sur la date d'expiration (propre à la ligne de stock)
  • Le moins coûteux
  • Le plus coûteux
  • LIFO reçu
  • LIFO basé sur la date d'expiration
Il y aussi la possibilité de gérer des valeurs de stock négatives (backorder). Un paramètre du Centre de Profit (« Nécessite une présence en stock ») permet de décider si un article peut être commandé même avec un niveau de stock négatif ou nul. Ce paramètre existe aussi par article, si non défini celui du Centre de Profit est utilisé. Il faut alors mettre en place une gestion spécifique pour suivre, réapprovisionner et honorer les commandes en attente. OFBiz fournit des éléments pour cela.

A noter aussi la possibilité de faire expédier les commandes par un tiers (drop-shipment).
Finalement le paramètre « Commande immédiatement exécutée » du Centre de Profit permet de gérer les achats dans une boutique réelle en utilisant le module Point de Vente (POS, Point Of Sale) d’OFBiz qui s’appuie sur les autres modules génériques (Entreposage, Catalogue, etc.). Le POS peut se synchroniser avec une base de données centrales en utilisant éventuellement une architecture centralisée par boutique. C’est à dire qu’une boutique peut utiliser autant de points de vente que nécessaire et la centralisation se fait pour la boutique entière et non poste par poste.

Stock de sécurité et méthodes de calcul

A- Procédure de mise en place d’un stock de sécurité
 
Dans l’article sur les types de réserves de stock, nous avons expliqué différentes raisons qui justifient la mise en place d’un stock de sécurité pour un article ou produit géré. Rappelons ici que le stock de sécurité a pour principal but d’absorber les ruptures de stock dont les conséquences seraient très dommageables pour l’entreprise. L’immobilisation financière et le coût de possession qu’il engendre obligent cependant à limiter son emploi aux seuls articles pour lesquels cela est véritablement nécessaire.
 
 
A1- Choix des critères de tri des articles ou produits
 
Le « véritablement nécessaire » dépend de chaque organisation, et du type de stocks. Dans le plus grand nombres de cas, c’est le coût d’opportunité (perte que l’on pourrais subir en cas de rupture) qui s’affiche comme critère déterminant. Celui-ci est très souvent détecté à la suite d’une étude prévisionnelle de la demande. Différents sous critères sont ensuite employés pour analyser puis trier les articles pour lesquels il sera affecté un stock de sécurité :
 
  • Le chiffre d’affaires (CA) ou le bénéfice espéré (pour les stocks de produits destinés à la vente) ;
  • Le taux de rotation (par ex. pour le matériel de sécurité dont l’utilisation est obligatoire et le délai de livraison flexible) ;
  • Le coût d’acquisition (lorsque chaque commande engendre des coûts logistiques élevés) ;
  • Le délais de livraison (lorsque les produits présentent des difficultés d’approvisionnement) ;
 
Mais aussi, le risque de pénurie sur le marché, le risque d’inflation ou simplement les prévisions de croissance de la demande d’un produit peuvent suffire comme raison pour affecter à ce dernier un stock de sécurité. Une fois que le ou les critères déterminant ont été définis, on procède à une analyse pour sélectionner les articles qui remplissent les conditions d’affectation d’un stock de sécurité.


A2- Analyse de Pareto et Classification ABC
 
Selon les entreprises et le type de stock géré, chacun des critères cités dans la précédente section peut servir à effectuer une analyse ABC :
 
  • ABC sur chiffre d’affaire ;
  • ABC sur taux de rotation ;
  • ABC sur coût d’acquisition ;
  • ABC sur délais de livraison
 

En général, à la suite de la classification ABC, les articles des classes B et C ne sont pas concernés par le stock de sécurité. Sauf cas exceptionnels rencontré au cours d’un cycle (risque de pénurie, risque d’inflation et forte demande imprévus). La révision une ou deux fois par an des données de planification (stock minimum, stock maximum, lot de commande, délai d’approvisionnement) est largement suffisante pour ces derniers.
 
C’est parmi les produits de la classe A, jugés « Critiques » d’après notre critère de classification que seront choisis ceux pour lesquels il sera affecter un stock de sécurité. Le stock de sécurité sera mis en place pour une période temporaire, et enlevé après le passage de l’évènement perturbateur.










 
B- Méthodes de calcul du stock de sécurité
 
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour le calcul du stock de sécurité. Généralement, on simule chacune d’elle et le choix de la méthode finale portera sur celle réduit au mieux le risque de rupture. Dans la pratique on peut soit utiliser une méthode déterministe (la méthode « expert ») et une méthode probabiliste (la méthode de la loi normale ou loi de Laplace Gauss).
 
 
B1- Calcul du stock de sécurité par la méthode « expert »
 
Pour expliquer cette méthode de calcul du stock de sécurité, nous allons utiliser un exemple. Dans le magasin CECADO fournisseur de beurre dans la ville de Port-Gentil il a été enregistré les données suivantes :
 
  • Ventes moyennes hebdomadaires : 75 pots de beurre
  • Ventes maximales hebdomadaires : 90 pots de beurre
  • Couverture stock minimum / délais moyen de livraison : 2 semaines
 
Passons aux calculs :
 
L’excédent moyen de consommation hebdomadaire sera :
  • EMh = 90 – 75 = 15 pots
 
Le stock de sécurité : SS = EMh x nombre de périodes hebdomadaires dans le délais de livraison.
  • SS = 15 x 2 = 30 Pots
 
Le point de commande : P = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + SS
  • P = (75 x 2) + 30 = 180 pots
 
 
B2- Calcul du stock de sécurité par la méthode de la loi normale
 
La loi normale est une distribution statistique des données qui sur un repère orthonormé prend la forme d’une cloche. Elle se caractérise par une moyenne et un écart type. Ces derniers, lorsqu’ils peuvent être chiffrés sont utilisés pour le calcul du stock de sécurité.
 
Une autre particularité de cette méthode est qu’elle permet non seulement de définir un taux de satisfaction souhaité, mais aussi de prendre en compte ou pas la variation du délai d’approvisionnement. On peut donc avoir au final trois combinaisons possibles pour le calcul du stock de sécurité :
 
  • Variation de la demande seulement
  • Variation du délai de livraison seulement
  • Variation de la demande et du délai de livraison
 
 
En reprenant les données du magasin CECADO de Port-Gentil, une analyse a permis d’obtenir :
 
  • Ventes moyennes hebdomadaires : VMh = 75 pots de beurre
  • Ecart type des ventes hebdomadaires : σV = 9 pots
  • Délai moyen d’approvisionnement : D = 2 semaines
  • Ecart type sur délai d’approvisionnement : σD = 0,4 semaine
 
On choisi par ailleurs un niveau de satisfaction Z = 1,65 qui correspond à un taux de 95,05%. (On trouve les différentes valeurs de Z dans le tableau de probabilité cumulative encore appelé tableau de la loi normale)
 


2-1 Approche selon la loi normale avec variation de la demande seulement 
 
Le stock de sécurité : SS = Z x D x σV
  • SS = 1,65 x 2 x 9 = 30 pots
 
Le point de commande : P = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + SS
  • P = (75 x 2) + 30 = 180 pots
 
 
2-1 Approche selon la loi normale avec variation du délai de livraison seulement 
 
Le stock de sécurité : SS = Z x VMh x σD
  • SS = 1,65 x 75 x 0.4 = 49 pots
 
Le point de commande : P = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + SS
  • P = (75 x 2) + 49 = 199 pots
 
2-1 Approche selon la loi normale avec variation de la demande et du délai de livraison
 
Le stock de sécurité : SS = Z x (D x σV²) + (VMh² x σD²) avec = racine carrée
  • SS = 1,65 x racine carrée [(2x9²) + (75²x0.4²)] = 53 pots
 
Le point de commande : P = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + SS
  • P = (75 x 2) + 53 = 203 pots
 

   

Les méthodes de valorisation des stocks : CUMP, FIFO, LIFO et NIFO


La valorisation des entrées de marchandises et de matières premières en stock se fait au coût d’acquisition. La valorisation des entrées en stock de produits semi-finis et de produits finis se fait au coût de fabrication.
Afin de valoriser les sorties de stock, quatre méthodes sont utilisées : le CUMP (coût unitaire moyen pondéré), le FIFO (first in first out) ou LIFO (last in last ou) ou le NIFO (coût de remplacement).
La valorisation du stock et le type de méthode employé ont un impact direct sur le résultat de l’entreprise, notamment pour les entreprises qui ont des stocks importants. Ainsi, le choix et  la permanence des méthodes d’une année sur l’autre sont très importants et le changement de méthode doit être justifié dans les annexes.

Les méthodes de valorisation des stocks : le CUMP (coût unitaire moyen pondéré)

La méthode du coût unitaire moyen pondéré s’utilise surtout pour les matières non périssables.
Cette méthode est la moyenne pondérée par les quantités des coûts d’entrées en stock.
Elle n’est pas utilisable pour les produits financiers (hors titres de participation).
Cette méthode permet de lisser les variations de prix d’achat.
Le calcul se fait de la façon suivante : (valeur des entrées + valeur du stock initial) / (quantités entrées + quantités en stock initial).

Les méthodes de valorisation des stocks : le FIFO (first in, first out)

La méthode first in, first out signifie que les produits entrés en premier sont ceux qui sortent en premier du stock. Les produits qui sont entrés en dernier sont donc les produits qui restent dans le stock.
Cette méthode est recommandée pour les produits qui ne peuvent pas faire l’objet d’une longue conservation.

Les méthodes de valorisation des stocks : le LIFO (last in, first out)

La méthode last in first out signifie que les produits qui sont entrés en premier dans le stock sont les produits qui sortent en dernier du stock. Les produits qui restent donc dans le stock sont les produits entrés en premier. Cette méthode est utilisée pour les produits qui prennent de la valeur avec le temps. Elle n’est toutefois pas autorisée par les normes IAS/IFRS

Les méthodes de valorisation des stocks : NIFO (valeur de remplacement)

La méthode de remplacement des stocks permet de valoriser les stocks à une valeur de remplacement qui permettra de reconstituer le stock. Il s’agit par exemple du cours du jour d’une matière première. Cette méthode n’est pas non plus autorisée selon les normes IAS/IFRS.

Gestion du stock : comment faire un inventaire ?








Dans une société, il y a toujours des achats et des ventes de produits. C'est pourquoi il est important de gérer les stocks, que ce soit de produits finis ou produits semi finis. C'est pourquoi il faut faire un inventaire des stocks en début et fin de période. Mais comment le faire et quels moyens sont disponibles pour une bonne évaluation du stock.

Les différentes manière de gérer les stocks :

Il y a deux méthodes pour gérer les stocks.
La première étant la valorisation des stocks de la manière premier acheté, premier sorti. C'est à dire que la variation des stocks se fera par la gestion des achats en fonction des sorties par rapport à l'age de chaque produit. Ce qui sera acheté en premier, sera comptabilité en sortie en premier.
La seconde étant la valorisation des stocks de la manière dernier acheté, premier sorti. C'est à dire que la variation des stocks se fera par la gestion des achats en fonction des sorties par rapport à la vente du stock par rapport au dernier acheté.
Il ne faut pas oublier que le stock est une valeur qu'il faut estimer pour gérer les biens d'une société. Il faut donc étudier la variation des stocks en fin d'année pour valoriser les stocks de la meilleure manière qui soit.

Les logiciels

Excel

Il est possible de gérer les stocks par articles avec un tableur, tel excel où toutes les entrées et sorties seront rentrées directement lors de chaque mouvement de marchandises. Toute entrée et sortie doit alors être rentrée manuellement. Ce procédé est une bonne idée si les entrées et sorties ne sont pas très importantes.
Les logiciels spécialisés

Nous pouvons en trouver, tel celui proposé sur le site Sudlogiciel.com. La gestion se fait en fonction des achats et ventes, directement via l'informatique. Le tout est, bien entendu, de faire attention à la gestion logistique qui devra suivre en fonction du logiciel de stock.
Bien comprendre

Les logiciels, que ce soit des logiciels professionnels ou pas, il faut faire attention à rentrer toutes les données. Il faut vraiment une bonne gestion entre l'administration et la gestion du magasin.
Pour la bonne gestion des stocks

Il faut impérativement penser à évaluer les stocks au moins une fois par an. Cela consiste à compter tous les produits pour avoir une bonne idée de ce qui existe réellement en magasin. Quand tout cela est effectué il faut le rapprocher des valeurs qui existent avec l'évaluation du logiciel utilisé pour gérer les stocks.

Quelles sont les bonnes méthodes de gestion de stocks ?

Etant donné son impact notable sur la trésorerie de l’entreprise, la gestion des stocks a été longuement étudiée afin de déterminer les méthodes qui permettent de l’adapter, au mieux, aux besoins de l’entreprise.
A cet égard, on a pu démontrer qu’une bonne gestion des stocks s’appuie sur deux facteurs principaux : la date de la commande et la quantité commandée.
En effet, il est possible de commander soit à date fixe, soit à date variable. De même que la quantité commandée peut être fixe ou variable.

Les 4 méthodes de gestion de stocks

 En s’appuyant sur ces deux constantes, quatre combinaisons sont envisageables. Elles correspondent à autant de méthodes de gestion possibles :

La méthode de réapprovisionnement

Elle est, également, appelée « méthode calendaire » et consiste à commander à date fixe une quantité fixe, voisine de la quantité économique de commande (c’est la formule de Wilson ou QEC).

La méthode de gestion à point de commande

Elle adopte un système de commande à date variable mais à quantité fixe dans la mesure où c’est l’atteinte d’un niveau donné du stock (appelé, le point de commande) qui déclenche la commande de réapprovisionnement.

La méthode de recomplètement

Il s’agit de commander à date fixe une quantité variable puisque le niveau du stock à compléter varie en fonction du volume de vente alors que la date reste la même.

La méthode de réapprovisionnement à la commande

Elle consiste à passer commande d’une quantité variable, à date variable, en fonction de la demande.

Logiciel Gestion Stock

Gestion Stock, logiciel de suivi et de gestion de stock par code article et adressage
Suivi des entrées, sorties, lieux et emplacements de stockage
Liste des adresses par article
Liste des articles par adresse
Liste des articles en alerte
Historique des mouvements
Inventaire
Photo des articles
Sauvegarde des journaux Un logiciel simple et gratuit de gestion de stock qui fonctionne sous Excel. Il permet de gérer un stock réparti sur plusieurs zones géographiques différentes.

Il gère les déplacements, les entrées et sorties. Il permet d’associer une photo à chaque article, d’imprimer des listes et états, de suivre l’historique des mouvements d’un article…

Un petit tour par l’aide sera nécessaire avant d’utiliser l’application.


-->

L’évaluation des stocks en comptabilité

En comptabilité, tous les stocks doivent être évalués, qu’il s’agisse de marchandises, de matières premières, d’en cours de production ou encore de produits finis. Cette évaluation est importante car elle permet de déterminer la valeur globale des stocks figurant en comptabilité au bilan (qui ont été comptés au préalable lors de l’inventaire des stocks).

1. L’évaluation des stocks en comptabilité : règles générales

Les stocks de matières premières, marchandises et approvisionnements doivent être évalués à leur coût d’acquisition.
Les stocks de produits (en-cours ou finis) doivent, quant à eux, être évalués à leur coût de production.
La notion de coût d’un stock est plus « étendue » que celle d’un prix d’achat : en effet, contrairement au prix d’achat, il comprend tous les coûts d’acquisition, de transformation et également tous autres coûts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.

2. Calculer un coût d’acquisition en comptabilité

Le coût d’acquisition des matières premières et marchandises est la somme du prix d’achat de ces biens et de l’ensemble des frais accessoires d’achat qui y sont directement rattachables.
Coût d’acquisition = prix d’achat + frais accessoires d’achat

A. Le prix d’achat

Le prix d’achat est retenu pour son montant hors taxes si l’entreprise a déduit la TVA sur l’achat des marchandises/matières correspondantes. A défaut, la TVA doit être comprise dans le prix d’achat.
Ce prix doit également tenir compte des éventuels rabais, remises et ristournes obtenus sur les factures d’achat (et notamment des remises forfaitaires annuels négociées avec les fournisseurs).

B. Les frais accessoires d’achat

Les frais accessoires d’achat correspondent à toutes les charges directement attribuables à l’acquisition des matières telles que :
  • les commissions sur achats,
  • les frais de transport sur achats, les assurances transport et les dépenses de manutention,
  • les droits de douane à l’importation,
  • les coûts d’emprunts (sous conditions et sur option).
En revanche, sont exclus de cette catégorie :
  • les frais de recherche et de sélection des fournisseurs, les frais d’études des offres commerciales,
  • les frais de passation de commandes,
  • la fonction approvisionnement si elle est interne à l’entreprise (dans le cas où elle est sous-traitée, elle est une composante des frais accessoires d’achat),
  • les frais liés au stockage des marchandises à revendre en l’état (transport entre magasins, consommation d’énergie des magasins etc.).

3. Calculer un coût de production en comptabilité

Le coût de production d’en-cours ou de produits finis est la somme du coût d’acquisition des matières consommées dans le processus de production/transformation et des charges directes et indirectes supportées par l’entreprise pendant ce processus.
Coût de production = coût d’acquisition des matières + charges directes de production + charges indirectes de production

A. Le coût d’acquisition des matières consommées

La définition du coût d’acquisition des matières consommées est la même que celle évoquée ci-dessus, dans le « coût d’acquisition ».

B. Les charges directes de production

Les charges directes de production sont principalement constituées par la main d’œuvre (salaires, charges sociale des ouvriers) et la sous-traitance ayant directement contribué à produire le bien ou à réaliser l’en cours. En revanche, la participation des salariés ne doit pas être retenue.

C. Les charges indirectes de production

Les charges indirectes de production correspondent :
  • aux frais généraux de production encourus pour transformer les matières premières en produits finis,
  • aux coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
Ces charges peuvent ne pas être identifiables en comptabilité générale (mais elles peuvent être issues de la comptabilité analytique).
Il peut s’agir, par exemple :
  • de la quote-part d’amortissement des machines de production, des logiciels des brevets ou encore les loyers ou redevances de crédit-bail des biens utilisés pour la fabrication des produits,
  • des consommations énergétiques nécessaires à la fabrication du produit (eau, électricité, gaz),
  • des coûts de stockage des matières premières consommées (qui sont nécessaires à la fabrication du produit final) ainsi qu’aux coûts liés à leur reconditionnement.
Sont exclus des coûts de production : les frais généraux administratifs du siège, les frais de stockage des produits finis, les coûts liés à la sous-activité/suractivité ainsi que les frais de distribution (transports sur ventes) et de commercialisation (frais de publicité, de catalogues, de foires, les frais marketings, les cotisations d’assurance effectuant un recouvrement de créances).

4. Valoriser les stocks en comptabilité à la clôture de l’exercice

Tous produits finis, marchandises ou matières premières ont une valeur à une date « t » qui varie ensuite selon de nombreux paramètres (fluctuation du cours des matières premières, évolution de la masse salariale, réalisation de nouveaux investissements). L’entreprise doit, lors de la clôture de son exercice, déterminer le montant exact de ses stocks. Mais quelle valeur doit-elle retenir : un coût de revient moyen, le coût d’acquisition/de production du dernier produit ?
En France, deux méthodes sont autorisées : le coût moyen pondéré et la méthode du premier entré premier sorti (méthode dite « Fifo »).

A. La méthode du coût moyen pondéré

Un coût moyen pondéré est un rapport entre le total des coûts d’acquisition/production et les quantités acquises/produites sur une période donnée. Ce calcul peut être effectué :
  • soit à chaque entrée :
La valeur du stock est recalculée après chaque entrée en stock. La valeur du stock après entrée est déterminée comme suit : ( valeur du stock précédent + prix des achats entrés en stocks ) / quantités totales en stock.
  • soit sur la durée moyenne de stockage :
La durée moyenne de stockage est le rapport entre les quantités sorties pour cause de ventes et le stock moyen. Le stock moyen est donné par la formule suivante : ( stock initial + stock final ) / 2.
B. La méthode du premier entré, premier sorti (Fifo)
Toutes les sorties de stocks au cours de l’exercice sont valorisées au coût de l’article le plus ancien (c’est-à-dire celui entré en premier dans les stocks). On considère que les stocks vendus sont, par priorité, les plus anciens.
Par différence, il en résulte que les stocks sont valorisés au dernier coût d’acquisition/de production connu.

Blogger Widgets